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Réalisations

   

2013   samedi 15 juin   19h

Le spectacle :« Mathilde et le temps des cerises »,

basé sur le roman de Christine Féret-Fleury, publié aux éditions Gallimard Jeunesse.

 

Programme : chansons de Jean-Baptiste Clément ( le temps des cerises, la semaine sanglante), extrait de l’opéra d’Isabelle Aboulker, «  Les enfants du levant », de la comédie musiale « Les misérables «  

   

Avec Franck Séguy, accordéon et Jean Wellers, contrebasse 

Mise en scène Daniel Monino

Direction Claire Dagnicourt

   

2009-2010

Programme : « Chansons de la méditerranée », chants arabes, yiddish, espagnols, italiens, français, macédoniens, reflétant la diversité d’origines des enfants du groupe.

Concert donné le 14 juin au théâtre La Reine Blanche , avec trois musiciens professionnels, François Lazarevitch, flûtes, Pierre Rigopoulos , zarb et Fadel Messaoudi, oud.

2010-2011

Programme «  Un peu de fantaisie a la satie »

Dans le cadre du festival « sur les traces d’Erik Satie, un festival en forme de poire »

Avec les élèves pianistes du conservatoire du 18ème arrondissement, Stephanie Brunet-Bréant, soprano

2011-2012

Programme : « Romeo et juliette a Montmartre »

Avec Sacha Stefanovic, piano et Maud Rochaléou, alto

 

L’université populaire du dix-huitieme

L’UP18, qui se déroule de manière cyclique aux ateliers Francoeurs dans le 18ème arrondissement invite à une réflexion philosophique sur quelques unes des questions qui traversent nos sociétés.

Les cours sont assurés par Franck Burbage, Nathalie Chouchan et Sophie Walnish, durent une heure et sont suivis d’un débat d’une heure.

 

UP 18 Université populaire du 18e arrondissement de Paris (www.up18.org <http://www.up18.org/> )

 

 

"Nous avons encore besoin des humanités" :

 

vendredi 14 juin – 19h-21h

Theâtre Le Grand Parquet

 

Les humanités, anthropologie, histoire, philosophie, psychanalyse sont des disciplines qui ont, il y a peu, été déclarées inutiles. Dans la société, mais aussi dans l'université ou la recherche, leur place est fragilisée. Certes elles ne servent pas à l'expertise mais visent à cultiver un certain esprit, esprit critique, esprit démocratique, et cela dans un monde où il est difficile de réfléchir et d'agir en commun. Louise Michel grande institutrice a toujours souhaité répondre à la demande d'éducation populaire toujours présente dans les révolutions démocratiques. Universités populaires, éducation populaire, vie culturelle associative,  souhaitent  à nouveau, aujourd'hui,  redonner leur place à l'inutile, à l'impossible, au gratuit, au sensible, besoin fondamental d'un échange qui ne se soutient que du désir de tisser les liens d'une amitié civile, en dehors de toute marchandisation.    

 


 

« L’ émeute de Gove de crustace »

 

Grove-de-crustacee.jpg

 

 AnarClown de Tristan FELIX, poète sauvage, revuiste (La Passe, une revue des langues poétiques), marionnettiste (Le Petit Théâtre des Pendus), clown  trash (Gove de Crustace), dessinatrice et photographe. Dirige L’Usine à Muses, pour la promotion des Arts vifs et de la Poésie : http://lusineamuses.free.fr/. Réalise prouesses, ateliers et conférences un peu spéciales.

 

 

Vendredi 14 juin  21h « Vers Louise Michel »

Lecture dansée

 

 

 

grove.jpg

  Sandra Abouav

 

 

 

 

 

« Si les hommes ne dansaient pas sur les volcans, je me demande où

et quand ils danseraient ; l’important est de bien savoir qu’on a le

volcan sous les pieds afin de goûter son vrai plaisir d’homme libre.

 

Jacques Perret Bâtons dans les roues 

 

 

 

 

 

 

Formée au classique dès l’enfance aux Ballets studio, puis au contemporain au Conservatoire de Poitiers, elle participe à la recréation de Déserts d’amour et du Crawl de Lucien avec les Carnets Bagouet.

Elle y rencontre aussi des figures telles que Georges Appaix, Odile Azagury,

Hervé Diasnas et Christine Gérard. Une vocation était née. Elle suit une formation aux RIDC, école de Françoise et Dominique Dupuy parallèlement à un Master aunDépartement Danse de l’Université Paris 8. Diplômée d’Etat en 2008, elle fonde la Compagnie METAtarses avec Vincent Cespedes à la musique, Pauline Falourd aux

lumières et Geoffrey Crespel à la scénographie. Cette gourmandise, ce plaisir de partager, se retrouve dans les projets qu’elle mène avec METAtarses : spectacles, vidéo-danse, performances, conférences, ateliers…

Tous les moyens sont bons pour provoquer la surprise et la rencontre.

En 2010 elle chorégraphie ses premiers Attentats Chorégraphiques dans le métro parisien, en réaction à une campagne de publicité de la marque Ikea (Le Parisien, The Independant). Et crée SLIDE, solo de 40 minutes.

Avec HÉLICES, elle bénéficie d’une résidence au Point Ephémère, d’une sélection au programme Danse en chantier des Journées Danse Dense et d’une résidence aux Éclats chorégraphiques de La Rochelle.

Dans un dialogue permanent entre technique et sensibilité, instinct et précision, sa danse invite le spectateur à savourer cette énergie immédiate et spontanée que l’art chorégraphique est à même de communiquer.

Elle développe son activité à l’internationale et tisse des liens forts avec l’Algérie et la Tunisie.

Cet engagement prend une part de plus en plus grande de son travail.

Membre du jury du Festival International de Danse Traditionnelle de Sidi-Bel-Abbès. Elle présente SLIDE, sa première création au Festival International de Danse Contemporaine d’Alger. Entre 2012 et 2013 estival pluridisciplinaire De colline en colline en Tunisie pour créer in situ. En Mai 2013, elle participera au festival Politiques de Tunis, performances.

Programmée à l’Institut du Monde Arabe en novembre 2013, elle présentera Je saoule la tristesse de mes chants, premier aboutissement de sa collaboration avec Mounir Troudi, chanteur souf tunisien.


 

Lina Cespedes


 

 

THEATRE

« KNOCK DE  JULES ROMAINS avec la Compagnie Libre d'Esprit. Mises en scène de Nikson Pitaqaj

«DIPTYQUE DE KLEIST » : « LA PETITE CATHERINE DE HEILBRONN et LA MARQUISE D'O » avec la Compagnie Libre d'Esprit. Mises en scène de Nikson Pitaqaj et de Coralie Pradet.

« CRIME ET CHÂTIMENT » d'après Dostoïevsky, mise en scène de Nikson Pitaqaj. Rôles de la mère de Raskolnikov et d'Amalia Ivanovna. Théâtre de l'Epée de Bois à la Cartoucherie.

« TATA OU DE L'EDUCATION» de Jacques Borel, mise en scène Jean Doucet. Rôle de Tata. Théâtre des deux Rèves et Comédie St Michel, et à Avignon en 2010 et 2011.

« JEUX DE SCENE » de Victor Haïm, mise en scène Denis Mathieu. Rôle d'Hortense. Le Picolo à St Ouen. Et théâtre Darius Milhaud.

« LA MAISON DE BERNARDA ALBA » de Lorca, mis en scène Miguel Borras. Rôle de Bernarda. Auditorium de St Germain des Prés. Et maison Daniel Féry à Nanterre.

« INVENTAIRE » de Philippe Minyana, mise en scène Jack Gallon. Rôle de Jacqueline. Théo Théâtre.

« DRAMUSCULES » de Thomas Bernhard, mise en scène Jack Gallon. Théâtre de Nesle.

« UN AIR DE FAMILLE » de Bacri et Jaoui, 5 saisons, mise en scène : François Matteï. Rôle de la mère. Théâtre de Nesle. Comédie St Michel.

« INDEPENDENCE » de Lee Blessing, mise en scène : Yves-Marie Maurin. Rôle d’Evelyn. Théâtre Michel Galabru, Le Méry, Darius Milhaud, Le Picolo à St Ouen.

 « GRASSE MATINEE » de Obaldia, mise en scène : Luc Chavy. Rôle d’Artémise. Théâtre de St Maur. (1er prix du festival de St Maur, 2005)

« COUP DE FEU EN COULISSE » de Woody Allen, adaptation et mise en scène : Danièle Bouvier. Rôle de Gloria. Théâtre Gérard Philippe à Fontenay sous Bois, et Georges Brassens à Villiers sur Marne.

« LES PRETENDANTS » de Lagarce, mise en scène : Danièle Bouvier. Rôle de Nelly. Théâtre Gérard Philippe à Fontenay sous Bois, Georges Brassens à Villiers sur Marne et St Maur.

« CET ANIMAL ETRANGE » de Gabriel Arout, mise en scène : Lydie Dryll. Espace Mercoeur.

« LES CAPRICES DE MARIANNE » de Musset, mise en scène : Guillaume Delaury. Rôle de Ciuta. Théâtre des Enfants Terribles.

 

FILMOGRAPHIE

 

Golden Ages, CM de Nathalie Bienvenu

9 Femmes à Paris, long métrage de Peter Reinhard

Des courts métrages pour des écoles de cinéma.

 

FORMATION

 

Ecole d’Art Dramatique PERIMONY   

Ecole d’Art dramatique de Fontenay-sous-Bois avec  Danièle Bouvier

Cours d’Art Dramatique du Lucernaire avec Luce Berthommé.

Stage avec Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie.

Formation vocale et théâtre chorégraphique avec le Panthéâtre.

 

 

 

La nouvelle Babylone

 

Film muet de Grigorij Koznitsev et Leonid Trauberg

 

 

Paris, 1871, la Commune. Une jeune vendeuse du grand magasin Nouvelle Babylone se lance à corps perdu dans l’insurrection…
Un grand classique du cinéma muet soviétique, sur une musique de Chostakovitch.


nouvelle-babylone.jpg

En 1871, les soldats français partent au front, la bourgeoisie parisienne applaudit aux cris de “À Berlin !” et continue de vivre une vie joyeuse. Dans le grand magasin Nouvelle Babylone, c’est l’époque des soldes. La jeune vendeuse Louise est invitée au bal par son patron. Mais la fête tourne court car l’armée française est battue et les Prussiens marchent sur Paris. La bourgeoisie qui hier fêtait les soldats est prête aujourd’hui à capituler. Mais le peuple de Paris ne veut pas se rendre. Il investit l’Hôtel de Ville et organise avec enthousiasme un “gouvernement” de la Commune de Paris.


La première musique de film de Chostakovitch La Nouvelle Babylone fut réalisé en 1929 par la FEKS (Fabrique de l’acteur excentrique), la fameuse école de cinéma de Leningrad. Le collectif artistique créé autour des metteurs en scène Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg était “au temps du muet, le meilleur non seulement de Leningrad mais de toute la cinématographie soviétique, et exemplaire par son très haut professionnalisme”, affirme Nikolaï Lebedev dans ses Essais sur l’histoire du cinéma de l’URSS (1965). Les FEKS furent parmi les premiers à donner toute son importance à l’accompagnement musical des films. Dès 1928, ils s’attachent les talents de Dimitri Chostakovitch.

 

Le compositeur n’a que 23 ans lorsqu’il crée la musique de La Nouvelle Babylone. Une partition expérimentale, très exigeante pour l’orchestre et qui dérange les habitudes du public. Chostakovitch y donne libre cours à son humour et à son goût du grotesque. Il cite pêlemêle des danses (valse, cancan, galop…), des chants révolutionnaires français (“La carmagnole”, “Ça ira”) ainsi que “la Marseillaise”, qu’il superpose à un thème d’Offenbach pour créer un remarquable effet comique. À l’époque de La Nouvelle Babylone, les films n’étaient pas sonorisés.

La musique qui les accompagnait était exécutée dans la fosse d’orchestre. C’est Chostakovitch lui-même qui, au pupitre, défendit sa partition, plan par plan, au vu des images sur l’écran.





Réalisations

 

2013   samedi 15 juin   19h

Le spectacle :« Mathilde et le temps des cerises »,

basé sur le roman de Christine Féret-Fleury, publié aux éditions Gallimard Jeunesse.

 

Programme : chansons de Jean-Baptiste Clément ( le temps des cerises, la semaine sanglante), extrait de l’opéra d’Isabelle Aboulker, «  Les enfants du levant », de la comédie musiale « Les misérables « 

 

Avec Franck Séguy, accordéon et Jean Wellers, contrebasse

Mise en scène Daniel Monino

Direction Claire Dagnicourt

 

2009-2010

Programme : « Chansons de la méditerranée », chants arabes, yiddish, espagnols, italiens, français, macédoniens, reflétant la diversité d’origines des enfants du groupe.

Concert donné le 14 juin au théâtre La Reine Blanche , avec trois musiciens professionnels, François Lazarevitch, flûtes, Pierre Rigopoulos , zarb et Fadel Messaoudi, oud.

2010-2011

Programme «  Un peu de fantaisie a la satie »

Dans le cadre du festival « sur les traces d’Erik Satie, un festival en forme de poire »

Avec les élèves pianistes du conservatoire du 18ème arrondissement, Stephanie Brunet-Bréant, soprano

2011-2012

Programme : « Romeo et juliette a Montmartre »

Avec Sacha Stefanovic, piano et Maud Rochaléou, alto

 

 

L’université populaire du dix-huitieme

 

 

L’UP18, qui se déroule de manière cyclique aux ateliers Francoeurs dans le 18ème arrondissement invite à une réflexion philosophique sur quelques unes des questions qui traversent nos sociétés.

Les cours sont assurés par Franck Burbage, Nathalie Chouchan et Sophie Walnish, durent une heure et sont suivis d’un débat d’une heure.

 

 

UP 18 Université populaire du 18e arrondissement de Paris (www.up18.org <http://www.up18.org/> )

 

 

"Nous avons encore besoin des humanités" :

 

 

vendredi 14 juin – 19h-21h

Theâtre Le Grand Parquet

 

 

Les humanités, anthropologie, histoire, philosophie, psychanalyse sont des disciplines qui ont, il y a peu, été déclarées inutiles. Dans la société, mais aussi dans l'université ou la recherche, leur place est fragilisée. Certes elles ne servent pas à l'expertise mais visent à cultiver un certain esprit, esprit critique, esprit démocratique, et cela dans un monde où il est difficile de réfléchir et d'agir en commun. Louise Michel grande institutrice a toujours souhaité répondre à la demande d'éducation populaire toujours présente dans les révolutions démocratiques. Universités populaires, éducation populaire, vie culturelle associative,  souhaitent  à nouveau, aujourd'hui,  redonner leur place à l'inutile, à l'impossible, au gratuit, au sensible, besoin fondamental d'un échange qui ne se soutient que du désir de tisser les liens d'une amitié civile, en dehors de toute marchandisation.    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L’ émeute de Gove de crustace »

 

 

 

 

 

 

 

 

 AnarClown de Tristan FELIX, poète sauvage, revuiste (La Passe, une revue des langues poétiques), marionnettiste (Le Petit Théâtre des Pendus), clown  trash (Gove de Crustace), dessinatrice et photographe. Dirige L’Usine à Muses, pour la promotion des Arts vifs et de la Poésie : http://lusineamuses.free.fr/. Réalise prouesses, ateliers et conférences un peu spéciales.

 

 

Vendredi 14 juin  21h « Vers Louise Michel »

Lecture dansée

 

Sandra Abouav

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lina Cespedes

 

 

 

THEATRE

« KNOCK DE  JULES ROMAINS avec la Compagnie Libre d'Esprit. Mises en scène de Nikson Pitaqaj

«DIPTYQUE DE KLEIST » : « LA PETITE CATHERINE DE HEILBRONN et LA MARQUISE D'O » avec la Compagnie Libre d'Esprit. Mises en scène de Nikson Pitaqaj et de Coralie Pradet.

« CRIME ET CHÂTIMENT » d'après Dostoïevsky, mise en scène de Nikson Pitaqaj. Rôles de la mère de Raskolnikov et d'Amalia Ivanovna. Théâtre de l'Epée de Bois à la Cartoucherie.

« TATA OU DE L'EDUCATION» de Jacques Borel, mise en scène Jean Doucet. Rôle de Tata. Théâtre des deux Rèves et Comédie St Michel, et à Avignon en 2010 et 2011.

« JEUX DE SCENE » de Victor Haïm, mise en scène Denis Mathieu. Rôle d'Hortense. Le Picolo à St Ouen. Et théâtre Darius Milhaud.

« LA MAISON DE BERNARDA ALBA » de Lorca, mis en scène Miguel Borras. Rôle de Bernarda. Auditorium de St Germain des Prés. Et maison Daniel Féry à Nanterre.

« INVENTAIRE » de Philippe Minyana, mise en scène Jack Gallon. Rôle de Jacqueline. Théo Théâtre.

« DRAMUSCULES » de Thomas Bernhard, mise en scène Jack Gallon. Théâtre de Nesle.

« UN AIR DE FAMILLE » de Bacri et Jaoui, 5 saisons, mise en scène : François Matteï. Rôle de la mère. Théâtre de Nesle. Comédie St Michel.

« INDEPENDENCE » de Lee Blessing, mise en scène : Yves-Marie Maurin. Rôle d’Evelyn. Théâtre Michel Galabru, Le Méry, Darius Milhaud, Le Picolo à St Ouen.

 « GRASSE MATINEE » de Obaldia, mise en scène : Luc Chavy. Rôle d’Artémise. Théâtre de St Maur. (1er prix du festival de St Maur, 2005)

« COUP DE FEU EN COULISSE » de Woody Allen, adaptation et mise en scène : Danièle Bouvier. Rôle de Gloria. Théâtre Gérard Philippe à Fontenay sous Bois, et Georges Brassens à Villiers sur Marne.

« LES PRETENDANTS » de Lagarce, mise en scène : Danièle Bouvier. Rôle de Nelly. Théâtre Gérard Philippe à Fontenay sous Bois, Georges Brassens à Villiers sur Marne et St Maur.

« CET ANIMAL ETRANGE » de Gabriel Arout, mise en scène : Lydie Dryll. Espace Mercoeur.

« LES CAPRICES DE MARIANNE » de Musset, mise en scène : Guillaume Delaury. Rôle de Ciuta. Théâtre des Enfants Terribles.

 

FILMOGRAPHIE

 

Golden Ages, CM de Nathalie Bienvenu

9 Femmes à Paris, long métrage de Peter Reinhard

Des courts métrages pour des écoles de cinéma.

 

FORMATION

 

Ecole d’Art Dramatique PERIMONY   

Ecole d’Art dramatique de Fontenay-sous-Bois avec  Danièle Bouvier

Cours d’Art Dramatique du Lucernaire avec Luce Berthommé.

Stage avec Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie.

Formation vocale et théâtre chorégraphique avec le Panthéâtre.

 

 

 

La nouvelle Babylone

 

Film muet de Grigorij Koznitsev et Leonid Trauberg

 

 

Paris, 1871, la Commune. Une jeune vendeuse du grand magasin Nouvelle Babylone se lance à corps perdu dans l’insurrection…
Un grand classique du cinéma muet soviétique, sur une musique de Chostakovitch.


 

 

En 1871, les soldats français partent au front, la bourgeoisie parisienne applaudit aux cris de “À Berlin !” et continue de vivre une vie joyeuse. Dans le grand magasin Nouvelle Babylone, c’est l’époque des soldes. La jeune vendeuse Louise est invitée au bal par son patron. Mais la fête tourne court car l’armée française est battue et les Prussiens marchent sur Paris. La bourgeoisie qui hier fêtait les soldats est prête aujourd’hui à capituler. Mais le peuple de Paris ne veut pas se rendre. Il investit l’Hôtel de Ville et organise avec enthousiasme un “gouvernement” de la Commune de Paris.


La première musique de film de Chostakovitch La Nouvelle Babylone fut réalisé en 1929 par la FEKS (Fabrique de l’acteur excentrique), la fameuse école de cinéma de Leningrad. Le collectif artistique créé autour des metteurs en scène Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg était “au temps du muet, le meilleur non seulement de Leningrad mais de toute la cinématographie soviétique, et exemplaire par son très haut professionnalisme”, affirme Nikolaï Lebedev dans ses Essais sur l’histoire du cinéma de l’URSS (1965). Les FEKS furent parmi les premiers à donner toute son importance à l’accompagnement musical des films. Dès 1928, ils s’attachent les talents de Dimitri Chostakovitch.

 

Le compositeur n’a que 23 ans lorsqu’il crée la musique de La Nouvelle Babylone. Une partition expérimentale, très exigeante pour l’orchestre et qui dérange les habitudes du public. Chostakovitch y donne libre cours à son humour et à son goût du grotesque. Il cite pêlemêle des danses (valse, cancan, galop…), des chants révolutionnaires français (“La carmagnole”, “Ça ira”) ainsi que “la Marseillaise”, qu’il superpose à un thème d’Offenbach pour créer un remarquable effet comique. À l’époque de La Nouvelle Babylone, les films n’étaient pas sonorisés.

La musique qui les accompagnait était exécutée dans la fosse d’orchestre. C’est Chostakovitch lui-même qui, au pupitre, défendit sa partition, plan par plan, au vu des images sur l’écran.





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